Superwolf
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 deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek

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Stiles Stilinski

Stiles Stilinski


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MessageSujet: deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek   deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek Icon_minitimeJeu 5 Déc - 14:21



demain tu seras là, dans mon rêve.



Je ne sais pas ce qui va se passer. A vrai dire, je ne sais même pas si ça va vraiment se passer ou si c’est juste un mauvais pressentiment. Comme à la veille d’un examen. Je ressentais ce sentiment dans toutes les parties de mon corps, comme si c’était à moi de les prévenir. Je passais la porte de mon cours de physique-chimie, prêt à rencontrer mon nouveau ou ma nouvelle professeur, celui qui me mènerait la vie dure, encore plus qu’elle ne l’est déjà. Je souriais à mes amis, comme pour leur dire de ne pas s’inquiéter mais les cernes noirs visibles sous mes yeux assombrissaient mon sourire éclatant. Je ne voulais pas qu’ils se fassent du souci pour moi alors je me dépêchais d’aller à ma place, tout au fond de la classe. Continuer à aller au lycée me ramenait dans un doux rêve d’une vie complètement normal. Même si je savais que cet équilibre était plus que bancale et qu’elle basculerait dans très peu de temps. Je soupirais du fond de la classe quand le professeur se présentait et laissait ma tête retomber sur la table bancale qui me servait à écrire. Fermant les yeux, j’attendais que le cours se termine, désirant rapidement rentrer chez moi me réfugier dans mon univers et laisser le masque tomber, laisser mes craintes me dévorer. Quelque chose se brisa à côté de moi. Littéralement. La fenêtre venait de se fissurer. Je relevais la tête, jetant un regard rempli d’angoisse à Scott, assit quelques tables plus loin. La dernière fois que les fenêtres avaient explosé, une émissaire laissée pour morte avait débarqué à Beacon Hills à la recherche de la meute d’Alpha pour se venger, commettant des sacrifices humains. Un craquement sinistre ce fit entendre, se répercutant dans ma boîte crânienne, m’offrant une affreuse migraine. Je posais mes mains sur mon visage, me protégeant par la même occasion des morceaux de verre. La fenêtre avait céder sous le poids d’une grosse forme noire qui s’était écrasé dessus. Scott s’était jeté sur moi, me protégeant par la même occasion. Attendant que le calme se retrouve être le roi dans la classe, je me permis de relever la tête et la vision qui s’offrait à moi me figeais d’horreur. Le corps de Derek gisait devant moi. Son visage était blanc, ses yeux grand ouvert était vide de toute vie et me fixait, pénétrant mon âme. En plein milieu de son torse, un trou béant avait pris place, comme si son cœur lui avait été arraché et j’eux un haut le cœur. Derek était là, au milieu de cette classe remplie de cadavre et je remarquais à ce moment-là que toutes les personnes présentent étaient mort. Certains avaient un morceau de verre en plein dans la poitrine ou en plein dans la tête. Tournant les yeux vers Scott, je m’aperçus qu’il ne respirait plus. Inaudible murmure, je dû tendre l’oreille pour entendre Derek souffler mon prénom, me permis de me reconcentrer sur lui. « Oh my god. Derek ! I’ll save you ! Don’t worry ! » La tête de l'ancien alpha penchait sur la gauche, ses yeux sans vie, d'un vert pâle, me toisèrent sans aucun sentiment et Dieu seul sait à quel point j’aurais voulu voir de la colère ou même de l'agacement dans les pupilles émeraude du loup aigri. Les lèvres gercées du loup remuèrent et je me penchais pour l’entendre parler. J’écarquillais les yeux, sa voix d’habitude rauque était un simple murmure, une voix désincarnée qui me transperçait littéralement. « Your … fault … All that … It’s your fault Stiles. » Je voulu me relever mais sa main m’en empêchait. Toutes griffes sortit, il me transperçait la chair tendre de mon cou tandis que sa dernière phrase faisait écho dans ma tête. C’était ma faute. Je les mènerais à leurs pertes. Tout ceci était de ma faute.

Une main s’abattit sur mon crâne, me sortant de force de mon cauchemar. Je relevais un regard paniqué avant de tomber sur celui, sévère de mon professeur qui partit à son bureau en m’offrant mes premières heures de colles de la reprise scolaire. Grimaçant légèrement, je me reconcentrais sur le cours, chassant les paroles de Derek qui continuaient à s’imposer en moi. C’était la première fois que je rêvais de lui … C’était étrange et encore plus perturbant. Dès que la sonnerie retentit, se faisant délivrance à mes oreilles, je n’attendais même pas Scott, sachant qu’il allait me questionner sur mon état et je n’avais pas très envie d’en parler. Il y avait des choses que j’aimais garder pour moi. Et cela en faisait partie. Jetant mon sac sur le siège passager de ma Jeep, je partis, directement chez moi. M’enfermer dans ma chambre, m’enrouler dans mes couvertures, oublier. Tout ce que je voulais faire. En rentrant chez moi, je ne cherchais même pas à savoir si mon père était là, je savais déjà qu’il n’était pas là. Des activités surnaturelles avaient été déclarées dans les environs et il était appelé lui et d’autres équipiers sur le terrain. Je savais que cela était dangereux, je le lui avais dit mais il y était quand même allé. Et ne revenait que très peu à la maison. Je me retrouvais principalement seul et le sentiment de malaise et de faiblesse était encore plus oppressant ainsi. Prenant au passage un sandwich et une canette de soda, je partis m’enfermer dans ma chambre, allumant mon ordinateur pour me lancer dans des recherches. Même si tout semblait calme, je voulais être préparé et me renseignais dès que j’en avais l’occasion. Cherché des traces d’une nouvelle menace pour être préparer, pour ne pas me sentir inutile et faible. Et surtout pour ne pas laisser mes peurs faire surfassent et m’engloutir avec elles. J’allais là où je pouvais, cherchant là et ici. Sur des sites concrets ou des sites de fanatiques. Je me renseignais aussi sur les loups-garous, comme toujours. Et mes recherches au bout de quatre heures non-stop dérivèrent. Je cliquais sur des pubs, m’aventurant sur des sites interdit, allant geeker devant un jeu puis retournant chercher la signification d’ocelle ou trouvant la différence entre nitide et nitescence. Un bruit presque imperceptible pourtant, me fit m’échapper de mes recherches. Mon cerveau se mettant en mode ‘défense’ alors que je feignais de ne pas y faire attention. Les cours avec les Argents m’avais permis d’acquérir des instincts dits de chasseur. Jetant un coup d’œil rapide vers un sac entrouvert où je cachais mon arbalète, celle qu’Allison m’avait passée alors qu’une forme sombre semblait passer par la fenêtre. Il fallait agir vite. C’était soit moi, soit lui. Tournant sur moi-même, je m’accroupissais pour éviter une éventuelle attaque et me saisit de mon arbalète, viseur droit pointé vers Derek. Wait. Derek ?! La bouche entrouverte par la surprise, je ne bougeais pas, gardant mes mains encrées sur les poignets, un doigt effleurant la gâchette. Et si ce n’était pas lui ? Et si c’était encore un cauchemar ? C’était de ma faute. Il était partit à cause de moi. Il serait alors revenu pour moi ? Impossible.  


Dernière édition par Stiles Stilinski le Lun 9 Déc - 18:13, édité 1 fois
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Derek Hale

Derek Hale


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MessageSujet: Re: deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek   deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek Icon_minitimeLun 9 Déc - 18:12



enfin le rêve devient réalité



Cela faisait maintenant plusieurs jours que j'avais préféré quitter Beacon Hills. Des semaines même. Pas tant que ça quand même. Les choses avaient beaucoup trop changé pour moi, je ne pouvais plus rester là-bas. Chaque endroit me rappelait  tel ou tel souvenir, mais pas de bons souvenirs. Je ne pouvais pas m'empêcher de repenser au corps froid et sans vie d'Erica lorsque j'étais en ville. Mon ancien loft me faisait revivre encore et encore cette fois où j'ai tué Boyd de mes propres mains et je ne compte même pas parler de la forêt et mon ancien manoir brûlé. J'avais tenu jusque là, j'étais resté pour former ma meute, mais je n'en avais plus la force. Je n'étais même plus un Alpha désormais. J'étais devenu un solitaire, avec ma sœur. Seulement, j'étais loin de me douter que m'éloigner de cette ville aurait un contrecoup. Parce que sans cesse, un humain hyperactif hantait mes pensées et même mes rêves. Chaque jour, mon cœur se contractait un peu plus sous ma poitrine et j'avais commencé à comprendre la raison bien trop tard. Est-ce que je n'avais tout simplement pas eu envie de me rendre compte de ce sentiment avant ? Ma mère m'avait parlé des compagnons, ceux que l'on ne peut qu'aimer toute sa vie. Et si Stiles était le mien au final ? J'avais eu du mal à accepter, mais il fallait que je me rende à l'évidence. Quoiqu'il en soit, c'était ça qui m'avait poussé à retourner à Beacon Hills, à revenir à cet endroit qui semblait pourtant maudit pour les Hale. Cora avait été d'accord, bien entendu et nous étions arrivé pendant la nuit, personne n'était au courant. J'avais inscrit Cora au lycée, désirant lui faire connaître une vie banale d'adolescent et me concernant, je préférais penser à tout ça encore et encore sans ne jamais arriver à une conclusion. Si j'étais revenu pour Stiles, pourquoi est-ce que je n'allais toujours pas le voir ?

Il fallait que je le fasse. Il fallait que j'aille le voir à tout prix. Mon corps me poussait à le faire et finalement, il s'est fait plus fort que ma fierté. Je me suis levé de ce lit sur lequel j'étais allongé en train de penser, prêt à aller voir Stiles. Vu l'heure qu'il était, je savais que je ne le trouverais qu'à un seul endroit. Enfin, j'espérais surtout. Je préférais y aller à pied, me servant de ma rapidité et mon agilité lupine pour pouvoir aller rapidement jusqu'à la maison des Stilinski. Une fois en ville, je me faisais plus discret en avançant dans des endroits plus discrets. J'y suis rapidement arrivé, mais je me suis arrêté juste à côté avant de tendre l'oreille. Non, heureusement, le shérif Stilinski était absent. En revanche, je pouvais entendre les battements de cœur de cet humain si particulier. Et c'était comme si le mien entrait en résonance, battant un peu plus fort à ce simple son. Je ne pouvais pas passer par la porte d'entrée, je levais la tête et visais plutôt la fenêtre de sa chambre. Elle était ouverte alors, autant en profiter. En deux temps trois mouvements, j'arrivais sur sa fenêtre et le voyait de dos. Je ne savais pas quoi penser, mais mon corps se sentait comme à sa place au final. Il se retournait, je l'avais peut-être surpris. Mais le problème, c'est qu'il tenait une arbalète et la pointait dans ma direction. Depuis quand est-ce qu'il se baladait avec une arbalète ? J'entrais dans sa chambre, restant près de la fenêtre et levait les mais en l'air en signe de reddition " Ce n'est que moi. "

Je baissais finalement les bras alors que son arbalète pointait toujours en ma direction. Cependant, il semblait troublé ou perdu. Est-ce qu'il était triste de me revoir ? Pourtant, il ne m'avait jamais vraiment aimé jusqu'à preuve du contraire. Il avait peur de moi. Malheureusement, c'était au passé. Enfin, malheureusement ? C'est peut-être une meilleure chose qu'il n'ait plus peur de moi après tout. Même si je suis perdu à l'intérieur, que je ne sais plus quoi penser sur lui et sur mes sentiments, je ne le laisse pas voir mes faiblesses. Je préfère garder mon air neutre habituel et l'observe avec la plus grande discrétion. Bizarrement, il est exactement comme je le voyais quand je fermais les yeux. Pourquoi est-ce que j'avais autant pensé à lui ? Moi qui ne l'avait pas vu jusque là. C'était à cause de Jennifer sûrement, je ne voyais qu'elle il y a peu de temps. J'étais tellement pathétique et naïf de n'avoir pas vu clair dans son jeu. Je soupirais finalement, malgré moi et agacé surtout face à son comportement. Pourquoi est-ce qu'il était aussi distant, menaçant et je ne sais quoi encore ? J'avais du mal à le reconnaître, même si ça ne signifiait pas que c'était un mauvais changement. J'avançais d'un pas, puis d'un autre, mais je m'arrêtais avant de me prendre une flèche. Je pouvais facilement l'arrêter, Stiles ne devait pas s'être entraîné depuis longtemps, mais je préférais éviter ça. " Je sais que ça fait un moment, mais je tenais à venir te dire que je suis de retour à Beacon Hills. Enfin, Cora et moi. " Il se demanderait peut-être pourquoi lui en premier et pas Scott par exemple, mais ça m'était égal. Je pouvais enfin mettre fin à sa présence qui me hantait depuis ces jours. Je peux enfin le voir en face. 
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Stiles Stilinski

Stiles Stilinski


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MessageSujet: Re: deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek   deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek Icon_minitimeMar 10 Déc - 13:22



demain tu seras là, dans mon rêve.



Croire que la vie s'acharnait sur quelqu'un, sur un seul être humain était quelque chose d'incroyable à croire, de presque irréaliste. Pourtant, c'était la réalité. C'était ce qui se passait, ce qui se passait à l'instant dans ma vie. Il y avait tellement de merde qui s'accumulaient que je me demandais si tout cela était réel des fois. Si tout cela était réellement entrain de se passer. Ou si c'était juste encore une fois mon esprit. Peut être qu'au final, les gens avec qui j’évoluais n'était pas réellement réel. Mon cerveau et mon esprit, depuis la connexion avec le Nemeton se retrouvaient être tous les deux contaminés par le pouvoir du vieil arbre. La vie, déjà difficile au début se retrouvait être encore plus affreuse, plus horrible qu'avant. Je ne pensais même pas une seconde que la vie pouvait être pire que ce qu'elle était. Vraiment, je n'avais pas de chance. Les gens autour de moi n'avait pas de chance. Mais ces mêmes gens, étaient-ils réellement vivant ou simplement le fruit de mon imagination ? C'était la question sans réponse que je me posais dès que je doutais de l'existence réel de ce monde. Pourtant, chaque jours, mes cauchemars et comme j'aimais à les appeler mes 'visions' me montrait un monde encore plus horrible que le premier. Sauf que si le monde premier était le fruit de mon cerveau et que les cauchemars se révélaient être aussi de la création de mon esprit, alors, où se trouvait mon monde ? C'était impensable, je le pense bien mais depuis quelques temps, depuis l'accumulation de cauchemars, je ne pensais même pas une seconde que tout ce qui se passait autour de moi était réel. La vie pouvait être dure. Elle pouvait s'acharner sur des gens qui n'avaient rien fait, des gens qui demandaient juste la paix. Et, en étant égoïste au plus haut point, j'étais dans ces gens ! Je voulais vivre sans soucis, sans qu'une meute d'Alpha ne vienne tout détruire de la vie calme à Beacon Hills. Sans qu'une psychopathe ne vienne faire ses sacrifices et qu'elle m'oblige à devoir tout révéler à la seule personne que je voulais conserver de ce monde surnaturel.

Alors, la question que j'avais le droit de poser en cet instant était, était-il vivant ou non ? Ou du moins, était il le fruit de mon imagination qui se tenait juste devant moi pour qu'il crache encore ses tripes sur mon lit avant que je ne me réveille en sursaut sur mon bureau en me rendant compte que je m'étais endormis sur mes recherches ou était-il vraiment de retour, là, comme avant, prêt à nous menacer et à imposer sa loi ? Sa représentation était bien faite tout de même. Mon cerveau avait mis en avant tout ses traits physique jusqu'au plus petit détail. Alors qu'il n'esquivait aucun mouvement, je pouvais alors admirer son visage. Passant de son front souvent plisser dans l’inquiétude à ses lèvres pincer par moment par l'agacement. Une représentation parfaite, jusqu'à sa voix, tenor qui faisait hisser le fin duvet de ma nuque. Et après m'être enthousiasmé sur sa voix, je me rappelais à l'ordre pour me concentrer sur lui. S'il était une apparition, je devais être prêt à tout moment pour me défendre. Et s'il n'était pas une apparition mais bien réel, je devais être prêt à tout moment à lui casser la tête pour nous avoir abandonner. Pour m'avoir abandonner. Qu'importe que ce soit une illusion de mon esprit ou non, j'allais lui faire regretter les mots, blessant et malheureusement vrai qu'il osait dire. Gardant ma position au sol même s'il semblait ne pas vouloir m'attaquer. Je me souvenais encore des mots de Chris.« Ils n'attaquent pas. Pas encore. » Autant être sur mes gardes. Et même si j'avais une affreuse envie de lui faire regretter ses mots, je ne disais rien car il avait commencé à s'approcher de moi. Le Clic de mon arbalète m'informait qu'elle était prête à tirer sur mon bon vouloir. C'était au final, une bonne idée d'avoir toujours une arme sur sois. Je sais que ça fait un moment. Je sais que ça fait un moment. Il se foutait de moi. Littéralement. Je n'arrivais même plus à me concentrer sur le reste de ses paroles tellement les premières faisaient si mal. Il ne pouvait pas avoir dit ça. Pourtant il l'avait dit.

Je me mordais la lèvre, prêt à la déchirer à coups de dents pour faire circuler la douleur qui me brûlait les veines. J'avais vraiment envie de lui faire du mal. De lui faire du mal comme il m'en avait fait. Mais je n'osais pas. Je ne voulais pas que la réalité s'inverse encore et me le fasse regretter. Tous mes agissements étaient comptés. Alors, dès que je sus qu'il n'en dirait pas plus pour l'instant, je me relevais, lentement. Calculant mes mouvements comme un chasseur le ferait devant sa proie. Je ne le quittais pas des yeux, je ne voulais pas avoir l'air faible, je ne voulais plus avoir l'air faible devant lui. Je dû contenir ma langue une demie seconde avant qu'elle ne se délit pour dire enfin sa peine et sa douleur.« Tu fais chier. Royalement. Je sais pas ce que je t'ai fais. C'est pas moi qui ai brûlé ta famille, c'est pas moi qui t'es meurtris le cœur, c'est pas moi qui a tuer des gens que tu aimais un minimum pour ne pas les traiter comme de la merde mais je dois dire que j'ai dû faire un sacré truc pour que tu m'en veuilles à ce point là. Je vois pas où j'ai merdé avec toi. Je t'ai jamais rien fait ! J'ai toujours été là quand tu avais besoin ou du moins, tu me tombais dessus et je repoussais mes priorités pour venir t'aider. Quand t'es partis, j'ai cru, enfin, j'avais espéré que tu reviendrais rapidement. Que tu étais juste partis chercher du bois pour reconstruire ta maison, du lait pour ton petit déjeuner ou même un panier pour Peter mais pas que tu allais te pointer que maintenant. Je suis resté des jours, des nuits à t'attendre devant ta porte, à espéré entendre le moteur de ta Camaro qui rugissait ton retour. Mais que dalle. Rien du tout. Nada. Et maintenant, maintenant tu te pointes par ma fenêtre et tu oses me dire que tu es de retour ? Tu aurais dû être là quand on avait besoin ! Pas maintenant ! Tu aurais dû être là quand j'avais besoin de toi ! Tu aurais dû être là pour que la balance de l'équilibre ne tombe totalement sous le poids des erreurs et des problèmes. Tu fais chier Derek ! C'est de ta faute tout ça ! » Ma dernière phrase dite fut comme un électrochoc en moi. Me ramenant dûrement en classe, devant le corps sans vie de Derek. Pris par la terreur, je lâchais mon arbalète qui alla se poser sur le lit. Malheureusement, je n'avais pas prévu qu'elle s'enclenche sous l'impacte, dirigé droit dans le genoux de cette illusion. Ou peut-être que c'était le vrai …  
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Derek Hale

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MessageSujet: Re: deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek   deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek Icon_minitimeSam 14 Déc - 11:14



enfin le rêve devient réalité



Je n'arrivais pas à cerner cette expression dans son regard. Qu'il soit surpris, je peux le comprendre. Mais pourquoi il avait cet air d'hésitation, pourquoi il avait cette lueur de peine qui brillait dans ses yeux ? J'avais l'impression que notre cher Stiles avait bien changé depuis que je suis parti. Est-ce que c'était à cause de moi ? Ou grâce à moi peut-être, je ne pouvais pas encore le dire. Mais pourquoi est-ce qu'il me regardait comme si je n'existais pas ? Moi qui voulait lui prouver que j'étais là. Il était fatigué aussi, on pouvait facilement le voir étant donné les cernes qu'il avait. On ne peut pas dire de toute façon qu'il n'avait jamais été du genre à se reposer toute la journée, mais là ses cernes étaient plus marqués que dans mes souvenirs. Peut-être que je m'en faisais trop, peut-être qu'il n'avais pas l'air aussi perdu et mal en point que son visage l'exprimait, mais peut-être qu'il l'était aussi. J'avais osé m'approcher encore un peu, n'étant pas réellement effrayé par sa menace à l'arbalète. Mais alors que je continuais de parler et lui non, ce qui était assez inhabituel, son expression changea du tout au tout. De la colère. Il était en colère. Contre moi ? Il n'y avait pas que de la colère je crois, mais c'était ce que je pouvais reconnaître le plus, étant donné que j'en était rempli. Quoiqu'il en soit, je reconnaissais ce regard qu'il me jetait et je savais d'avance que j'allais passer un mauvais quart d'heure, à la façon Stilinski bien sûr.

Je l'observais se lever, croisant mes bras en l'observant simplement faire. Ses yeux semblaient ne pas me quitter, comme si j'étais sa proie et je n'appréciais pas tellement à vrai dire. Je n'aimais pas être la proie. Depuis combien de temps se retenait-il de dire quoique ce soit ? Il fallait bien que ça explose à un moment, que ça parte en un flot de parole digne de lui et que je devais me repasser en tête une seconde fois pour bien tout assimiler. Je ne comprenais pas tout. Il m'en voulait d'être parti ? De l'avoir abandonné ? Mais pourquoi est-ce qu'il était aussi touché par mon départ ? Il avait Scott, dont il s'était toujours occupé et il avait Lydia, celle qu'il avait toujours aimé. Alors pourquoi se soucier de moi ? Qu'est-ce que j'étais pour lui à part ce loup-garou effrayant et grognon qu'il s'amusait à chercher ? Je dois bien avouer que je ne savais pas quoi répondre sur le moment, pourtant je savais que je devais le faire. Mais que dire ? " Stiles, je... " Il prit soudainement peur et lâcha son arbalète. Malheureusement, alors que j'allais m'approcher pour voir s'il y avait un problème, j'entendis un léger cliquetis et je n'eus pas le temps de réagir qu'une douleur lancinante envahissait mon genoux et que je tombais sous le coup en grognant de douleur. Son arbalète m'avait tiré une flèche, comme si elle avait exprimé son envie de se venger. Et bordel ça faisait mal ! J'arrachais la flèche en faisant attention de pas laisser la pointe enfoncée dans ma peau et en retenant difficilement un râle de douleur. Je jetais la flèche plus loin, assez énervé par le fait de m'en prendre une justement et levait mes yeux vers lui.

Je me relevais à l'aide de mes bras pour me laisser m'asseoir sur son lit et je le fixais, fronçant les sourcils à cause de la douleur et la colère que je ressentais. Je ne pouvais pas lui en vouloir directement étant donné que c'est n'est pas lui qui a tiré la flèche. Mais je lui en voulais quand même un peu. " Merci pour la flèche, très agréables comme retrouvailles. " Je soufflais un peu, sentant que ma chaire se reformait doucement et que la douleur s'éloignait petit à petit. " Je ne savais pas que mon départ te toucherait autant. Je pensais que tu serais celui qui serait le plus heureux de me savoir loin au contraire. " De toute évidence, il tenait plus à moi que ce que je pensais et étrangement, ça me faisait plaisir. Je ne savais pas si je devais apprécier ce sentiment ou pas, mais j'étais encore loin de l'accepter pleinement. Mais il fallait qu'il me comprenne aussi. " Il fallait que je m'éloigne Stiles, j'avais besoin de prendre du recul après tout ce qui s'était passé. Je suis.... je suis désolé, mais je suis là maintenant. " Est-ce qu'il comprenait aussi que j'avais perdu toute ma meute ? Que j'était sorti avec une tueuse à nouveau ? Et tous ces mauvais souvenirs que j'avais déjà de cette ville. Ce n'était pas sa faute comme il me l'a dit, mais ces souvenirs sont présents et je ne pouvais pas les affronter, je n'y arrivais plus. Il m'avait fallu du temps, mais maintenant je suis de retour. Maintenant, je suis prêt à me faire pardonner à ses yeux. Parce que s'il arrive à le faire, à me pardonner, alors je n'aurais plus cette douleur au cœur. Parce que c'est pour lui que je suis revenu.
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Stiles Stilinski

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MessageSujet: Re: deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek   deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek Icon_minitimeMar 17 Déc - 17:38



demain tu seras là, dans mon rêve.



A l'instant, quand je le voyais devant moi, droit et fier comme il l'avait toujours été, je me demandais si je n'avais pas ouvert la fenêtre ce qui se serait passer. S'il n'était jamais partit. Si les Alphas n'avaient pas attaqué la ville. Si Derek n'avait pas succomber à Kate, qu'il aurait accepté de donner une chance à quelqu'un d'autre. A quelqu'un comme moi et pas comme cette débile de Jennifer. Je venais de penser à cela moi ? Mais je ne devais pas me voiler la face, il m'avait toujours attiré à lui et je ne pouvais rien y faire, il avait toujours eu cette aura dangereuse qui m'effrayais et m'obsédais à la fois. Je voulais m'en approcher sans me faire brûler par la vérité. Juste une nuit penser … Non. Non et non. Je n'allais pas lui faire plaisir de le pardonner aussi rapidement juste parce qu'il avait une belle gueule. Ça me gênais plus de le dire, ou du moins de le penser, je m'étais déjà fait à l'idée que j'étais attiré autant par les filles que par les garçons. Même si cela restait quelque peut dérangeant de penser que Derek était attirant pour moi. Mais, je pouvais le dire maintenant car il n'en avait rien à faire de moi. Je pouvais chantonner sur tous les toits que je l'aimais, il s'en ficherait comme de sa première griffe incarnée. Il me mettrait juste une droite, me menacerait et repartirait. Car il préférait les poitrines généreuses et je ne possédais pas les bons atouts au bon endroit. Attends, attends le cerveau, je ne fais pas que penser à Derek et penser à ce que j'aimerais lui faire si j'avais de quoi l'attacher ? Pas bon signe ça. Surtout s'il pouvait sentir mon sang migrer vers le sud. J'insulterais bien mes hormones mais je ne devais pas oublier que c'est moi qui avait tenu à penser qu'à lui. C'était mieux que de penser à mes cauchemars. Car en ce moment je ne faisais que penser à cela et ce n'était pas réellement le bon truc pour me calmer et éviter des crises de panique que je pouvais juger d'inutile car basé sur quelque chose que je provoquais volontairement. Soupirant légèrement, je me pinçais l'arrêt du nez entre mes deux doigts pour reprendre contenance et me reconcentrer sur la discussion.

Reconcentration … J'avais parlé, je m'étais lâché. Certes, j'avais parlé rapidement, comme j'en avais l'habitude mais il semblait comprendre le plus important. Sauf que mes derniers mots m'avaient douloureusement ramené à mon cauchemar de ce matin et effrayé de retomber dedans, j'avais lâché mon arbalète. Je crois que je n'ai pas beaucoup de chance car la gâchette fut légèrement pousser par son atterrissage et assez pour activer l'enclenchement du tir. Je me mordais la lèvre en voyant que j'avais à nouveau fait une bêtise par ma maladresse. Je sais que j'aurais dû faire attention. Peut être retirer la flèche avant de jeter l'arbalète mais c'était partir tout seul, je n'avais pas de pouvoir magique pour l'arrêter et cela était vraiment dommage car des pouvoirs magique auraient put nous aider dans nos problèmes actuels. C'était juste, si j'étais une sorte de sorcier, pas du type Merlin mais plus du type dans WOW, j'aurais eu toute les possibilités de faire face à toutes menaces et la vie serait retournée comme elle l'était avant l'arriver d'un loup-garou dans sa veste en cuire. Me sermonnant mentalement, je quittais mes pensées pour reprendre pieds à la réalité. Je m'étais imaginé en robe de mage et je n'avais pas écouté un traître mot de ce qu'il avait dit. Ou peut être que si, il s'était vaguement énervé contre la flèche mais en même temps je ne pouvais rien y faire. Ce n'était pas moi l'arbalète et je ne possédais pas de pouvoir magique. Puis, il pouvait se taire, avec ses capacités loupines, il allait pouvoir faire un marathon dans même pas deux minutes et le remporter sans même se fatiguer. Sans même transpirer. Je me mis à divagué sur des images de ce coureur athlétique improvisé sous une bonne douche après une bonne course. Oh my God. Quelqu'un ne pouvait pas abréger mes souffrances ?

Je ne sais pas si c'était le fait qu'il s'assoit sans autorisation sur mon lit ou qu'il s'excuse qui me percutait le plus. Après avoir digérer ces deux informations, je me retrouvais bien bête à lui en vouloir alors qu'il était partit. Oui il était partit. Mais les raisons ne faisaient que le concerner. Il était partit car il avait besoin de faire le point. Il n'avait pas pensé que j'en serais affecté. Je pouvais l'excuser. Même pas en rêve. Il était temps qu'il prenne sa vie en main, qu'il paye les faits de ses actes. « J'ai fais mon lit juste à l'instant alors tu vires tes fesses impériales de loup-garou et tu prends une chaise. Mon père m'engueule déjà assez car je n'ai pas le temps de faire mon lit le matin. » Mon sarcasme était palpable dans ma voix mais ainsi, je cachais le mal que je ressentais de l'absence de mon père. Tous le monde semblait s'éloigner de moi. Il y avait de quoi rendre fou. C'était de leurs fautes si je perdais la tête, pas de la mienne. Prenant mon arbalète d'un geste vif, je la rangeais à sa place, lui donnant une dernière caresse en la félicitant de son travail avant de me retourner vers le loup. Je pouvais le pardonner ? Je devais lui pardonner ? Je n'en savais rien. Car le mal qui m'avait rongé, même avec son retour ne partait pas et s'enfonçait plus durement dans les pores de ma peau pour me rappeler chaque seconde combien j'avais souffert de son absence. Me mettant à parler de long en large devant lui, je mis quelque temps avant de me remettre à parler : « Oui les problèmes se sont accumulés ses derniers temps. Oui tu as été pour beaucoup la cause de ses problèmes. Le kanima, la meute d'Alpha, le Nemeton, le Darach, les sacrifices (…) Mais ça ne te donne aucun droit de t'enfuir comme tu l'as fais, sans un mot, sans un au revoir. Je sais qu'on est pas amis mais tous les deux on est quelque chose et ça n'allait pas t'arracher les poils de perdre deux minutes à me le dire plutôt que de laisser la ville périr de ton absence. Ok t'as été manipulé par une salope. Ok t'as été menacé par des Alphas. Ok t'as dû tuer des gens qui nous sont chères. Ok t'as pas de chance dans la vie mais partir n'allait rien régler. C'est juste se montrer faible, juste nous prouver à tous que tu n'es qu'un lâche et que tu n'assumes pas tes actes. » Je reprenais mon souffle, m'arrêtant pour plonger mon regard dans le sien sans me rendre compte de mes mots, sans me rendre compte que mes yeux étaient humides de larmes trop retenu. J'avais trop mal pour faire attention à mes mots, je voulais juste qu'il ait aussi mal que moi.
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Derek Hale

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MessageSujet: Re: deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek   deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek Icon_minitimeDim 22 Déc - 22:30



enfin le rêve devient réalité



Je n'étais pas sûr d'avoir fait le bon choix en venant lui parler ce soir. Peut-être que je n'avais pas fait le bon choix en revenant à Beacon Hills tout court. De toute évidence, il n'avait aucune envie de me revoir et il était même prêt à éradiquer ceux de ma race. Pourtant, je restais. Malgré ce que je pensais, je ne pouvais pas me résoudre à quitter cette pièce. Parce que je pouvais enfin le revoir, je pouvais enfin sentir son odeur à nouveau. Ce n'était pas bien, je le savais. Je n'étais déjà pas habitué à vouloir passer mon temps avec un adolescent hyperactif, mais j'étais certain que lui préférait aller faire sa fameuse première fois avec une minette de son lycée qui lui dirait oui. Même s'il ne le pensait pas, Stiles était beau et s'affirmait un peu plus de jour en jour. S'il m'avait posé la question, celle qu'il pose toujours, je le lui aurais dit là, qu'il était attirant. Seulement, il ne me la poserait pas parce que... Attends, qu'est-ce que c'est que cette odeur ? Je reniflais doucement dans l'air, de manière assez discrète. Des phéromones. Oui, je les sentais clairement. Ils venaient de Stiles. Stiles était excité ? Maintenant ? Mais qu'est-ce qui pouvait l'exciter, il n'y avait que m... moi ? Je l'excitais ? Non non, ça ne pouvait pas être ça. D'accord, Stiles a toujours été particulier vis-à-vis de sa sexualité, mais j'étais le grand méchant loup, celui qu'il n'aimait pas. J'étais sourwolf bon sang. Finalement, ce moment s'est vite effacé quand il m'a tout déballé alors que mon corps guérissait doucement de cette satanée flèche que j'avais reçu au genou. Alors oui je lui en voulais un peu, parce que même s'il ne m'avait pas lancé cette flèche, c'est bien lui qui a lancé l'arbalète.

Encore. Je sentais encore des phéromones. Mais ça m'amusait cette fois, même si je gardais un air neutre comme à mon habitude. J'étais amusé parce que ça ne faisait que rappeler ce cliché des adolescents et leurs hormones en folie. Stiles semblait souvent s'exciter, ce qui n'était pas spécialement pour me déplaire si seulement je pouvais en profiter. Enfin, ça me ferait sûrement un peu bizarre au début. Après tout, c'était un corps d'homme et c'était Stiles. Non pas que ça me dégoûte ou quoi, simplement que je ne l'avais jamais imaginé comme ça. Je n'avais jamais imaginé qu'il puisse retirer ses vêtements devant moi, qu'il viennent s'agripper à mon t-shirt et qu'il défasse ma braguette pour... Heureusement, lui ne pouvait pas sentir mes phéromones. Je devais me calmer, ce n'était vraiment pas le bon moment. De toute façon, ses paroles eurent l'effet d'une douche froide. Son habituel sarcasme. Je soupirais et levait les yeux au ciel en même temps avant de me relever pour aller m'asseoir sur la chaise la plus proche. S'il me trouvait encore une excuse pour me dire que je ne pouvais pas m'asseoir sur sa chaise, il irait se faire voir cette fois. Je l'observais ranger son arbalète en silence, observant mon genou déjà guéri lorsque sa voix résonna. Je relevais alors la tête vers lui et l'écoutait en silence. Pourtant, au fur et à mesure qu'il me parlait, mes sourcils se fronçaient de plus en plus. Je serrais mes poings. J'aurais voulu le frapper ou plutôt, le plaquer contre un mur pour lui faire peur ou quoique ce soit. Mais ça ne ferait qu'envenimer les choses, je le savais. C'était néanmoins dur de se retenir et peut-être qu'il s'en rendait compte en voyant mes muscles crispés.

Je ne pouvais cependant pas le laisser m'insulter comme ça sans me défendre. Alors je me relevais et faisait un pas dans sa direction même s'il était encore loin. " Ne redis plus jamais ça Stilinski. Je ne suis pas faible et je ne suis pas un lâche. " Pourtant, une voix au fond me dit que je le savais, qu'il a raison. Je le sais depuis que j'ai perdu ma meute, mais comment me l'avouer ? Non, c'était bien trop dur. " Et si justement je suis la cause de tout ce qui s'est passé ces derniers temps alors mieux valait que je m'en aille, non ? Si toutes les catastrophes arrivent par ma faute, je n'ai qu'à m'en aller et vous n'en subirez plus. " Attends, il avait dit qu'on était quelque chose ? Pas amis oui, mais quoi alors ? Je fus surpris en observant des larmes dans le coin de ses yeux. Merde, je ne voulais pas le voir pleurer, pas pour moi. Je grognais légèrement et me retournait, préférant ne pas lui faire face. " Oui on est pas amis Stiles. On est autre chose, mais on est liés. Si je n'ai dis à personne que je partais, si je n'ai pas fait mes adieux, c'est parce que je n'aurais peut-être pas eu le courage de m'en aller. A cause de ma faiblesse comme tu dis. " Le mot était accentué parce que je ne l'avais pas aimé, pas du tout. Savoir qu'en plus Stiles me trouve faible, c'était inconcevable. " Je sais que si tu m'avais dit de rester Stiles alors j'aurais posé mes bagages et je serais resté. Pourtant j'avais besoin de cette distance, de ce recul. Tu ne te rends pas compte à quel point j'y vois plus clair maintenant. " L'émotion était passée, je me retournais pour lui faire face et tentait de ne pas lui en montrer. Mais je baissais finalement la tête parce qu'au fond, je sais qu'il a raison. Cette fois, je laisse mon visage exprimer du regret même si je fixe mes pieds et prends une grande inspiration. " Désolé Stiles... Désolé de t'avoir blessé. "
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Stiles Stilinski

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MessageSujet: Re: deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek   deep in my soul, i bleed for your absence. Ψ sterek Icon_minitimeJeu 26 Déc - 10:37



demain tu seras là, dans mon rêve.



Je n'ai jamais eu de super pouvoirs à proprement parlé, le vrai héros ça été Scott. Celui qui bénéficia de la super morsure et qui récolte la super copine en prime. Pourtant je suis toujours demeuré là auprès de lui, me refusant le droit de l'envier. C'était mon travail de meilleur ami que de l'aider, de ne pas être jaloux d'une quelconque manière et de l’accabler davantage. A défaut d'être le héros je voulais être au moins l'acolyte ou le meilleur ami de la situation même si cela m'avait couté des colles, des engueulades avec mon père et d'être mit de nombreuses fois en danger face à des situations toutes dignes d'un film d'horreur qui ferait fureur au cinéma. Scott m'a déjà glissé que mon truc à moi c'était ma tête, j'étais la tête pensante du groupe, que je les unifiais et qu'avoir quelqu'un d'humain permettait de ne pas perdre pied. Je m'étais alors contenté de changer de sujet de discussion. La vérité était que moi aussi je voulais faire mes preuves, changer les choses, parvenir à résoudre ces enquêtes mais davantage encore, je voulais avoir une vraie place au sein de la meute. Je n’étais pas toujours facile à vivre et puis j'avais quoi de plus ? Lydia c'était l'intelligente au 6eme sens étrange, Alison ? La super chasseuse et tireuse à l'arc et moi ? Le super emmerdeur ? Celui que Derek épinglait continuellement au mur ? J’avais toujours voulu avoir un rôle dans cette histoire. Mais plus d’une fois je comprenais que je n’étais pas indispensable pour mon entourage. J’avais même été plus d’une fois un élément perturbateur dans leurs quêtes. Et ça blessait. Ça rendait faible.

Je n’avais pas honte de penser que j’avais eu des moments de faiblesse, chaque personne humaine avait ses moments de faiblesse. Et j’en étais une. J’étais douloureusement un être humain, un simple humain parmi d’autre alors j’avais des faiblesses comme des points forts. C’était un équilibre des choses. J’étais un humain mais j’avais une grande intelligence qui me permettait de survivre. J’étais souvent agité,  diagnostiqué comme atteint de TDHA. Quatre lettres qui avaient suffi à déjà m’exclure du monde dès mon plus jeune âge. Allez expliquer à votre enfante qu'il est touché par le Trouble Déficits de l'Attention Hyperactivité. Déjà petit, j’avais été catégorisé. "Ne t'assois pas à côté de lui ou tu ne suivras pas les activités." "Il n'arrête de bouger et parler." J’en étais même venu à haïr les gens. J’étais radioactif, hyperactif. Enfant, je me trompais toujours entre ses deux mots et je devenais encore plus étrange aux yeux des gens. Heureusement, j’avais eu un tremplin, Scott. Il s’était assis à côté de moi avec sa ventoline et tout c'était enchaîné de manière positive jusqu'à ce que je subisse un nouvel abandon. Ma mère, mais pouvais je lui en vouloir ? Non, elle avait lutée vaillamment. En revanche à eux je leur en voulais, à ceux pour lesquels depuis deux années j'avais tout donné. Je n'avais pas la prétention d'être parfait, aucunement, j'avais un tas de défaut mais j'étais toujours là pour eux à mes propres dépens. Un alpha aux miches ? Stilinski à la rescousse. Toute une meute ? Pas de problème je gère. Un kanima aux abords d'une piscine Stiles toujours présent. Une darach en liberté, pas de problème je suis encore et toujours là. Mais aujourd'hui, qui était là pour moi ?

Alors quand il osait me dire qu’il valait mieux qu’il s’en aille, qu’il abandonne en comprenant qu’il était la cause des problèmes que nous avions eus, j’eus mal. La colère était partie depuis bien longtemps. Je ne pouvais pas être en colère contre lui. Dans notre duo, c’était lui qui plaquait les gens en montrant ses crocs, moi j’étais juste là pour pardonner et aider sans rien attendre en retour. Oui on est pas amis Stiles. ça faisait mal. Et je ne voulus pas savoir la suite de sa phrase, je ne l’écoutais plus, je ne voulais plus l’écouter. Pourquoi il voulait tant me faire souffrir ? J’avais toujours tout donné, pourquoi étais-je obligé de prendre encore des coups ? Me mordant la lèvre à nouveau pour retenir mes sanglots, je relevais le regard vers son dos et ne sus pas comment interpréter ses paroles. Si je lui avais dit de rester, il serait resté ? Alors pourquoi il n’était pas venu me voir pour faire ses adieux ? Je n’aurais pas eu besoin de souffrir. Et tant pis s’il voyait plus mal que maintenant, il serait resté et aurait pu nous aider, m’aider avec les contrecoups de tous ce que nous avons eu. J’étais peut-être pas assez fort pour surmonté tout. J’allais peut être mourir bientôt. J’étais peut être trop faible pour combattre les dernières paroles de Derek. Réduisant les quelques pas qui nous s’éparaient, je n’eus aucune hésitation avant de m’écrouler contre lui. Il avait été longtemps l’un de mes piliers et m’avait fait tomber en partant. « Tu … T-Tu es là …» Ma voix n’était plus qu’un murmure et j’éclatais en sanglot contre lui. Je n’étais pas assez fort contre tout ça. Je voulais juste m’arrêter un instant dans la course folle de la vie pour reprendre mon souffle. Je voulais juste lâcher prise un instant, être faible et avoir peur.
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