Superwolf
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 Why am I always wrong ? ¤ Sciles

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Scott McCall

Scott McCall


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MessageSujet: Why am I always wrong ? ¤ Sciles   Why am I always wrong ? ¤ Sciles Icon_minitimeJeu 5 Déc - 19:49


Don't be such a sour wolf

Alors, tu crois que ta mère me pardonneras d'avoir bousillé son écran plat ? Je me rappelle les petits morceaux de vitre, l'écran transpercé et presque plié en deux. Hier soir, Isaac a complètement réduit en bouillit la télévision de ma mère, par accident. Je crois qu'il peut se compter bien chanceux d'être en vie vu combien elle était furieuse. Je chipote mes frites, évitant son regard. Il sait autant que moi qu'elle ne l'oubliera pas de sitôt. Et qu'il peut toujours rêver s'il pensait pouvoir remettre un pied dans la chambre de ma mère un jour. Je lève finalement la tête vers lui et lui sourit, T'inquiète, je suis sûr qu'elle aura déjà oubliée tout cela quand on rentrera ce soir. C'est un mensonge évident pour l'un et l'autre, d'ailleurs, le regard ironique d'Isaac me prouve qu'il n'est pas dupe. Il secoue la tête l'air un peu désespéré - je le comprends - et retourne à son sandwich. Ma mère, elle fait peur. Je suis un loup-garou, Isaac aussi, mais ça ne vaut rien devant la colère de Melissa McCall. Le fait est qu'elle m'en veut aussi à moi et ça m’effraie un peu. Ce n'est pas vraiment de ma faute ! Nous étions en train de regarder un film avec ma mère, Isaac et moi assit au pied de son lit, quand c'est arrivé. En fait, nous n'étions pas vraiment "assit au pied de son lit". Nous nous battions gentiment au pied de son lit. Cela ne la dérangeait pas vraiment, elle riait même ; mais elle nous a vite demandé de faire attention, de nous calmer. Ce que nous n'avons pas fait. Et, naturellement, Isaac s'est reculé un peu trop et a percuté le meuble de la télévision, laquelle est tombée sur le sol, se fracassant joliment. Disons que je vais être un gentil fils parfait pour les prochains jours. Les prochaines semaines même. Pourquoi pas les prochains mois ?  

Je lève la tête sur la cafétéria, cherchant quelqu'un. Où est-il ? C'est avec lui que j'ai l'habitude de manger, enfin, avais l'habitude de manger. Dernièrement, tout s'est un peu bousculé. Je mange avec Isaac plus souvent ; c'est qu'en vivant ensemble, on s'est rapproché. Parfois, je mange même avec Lydia et Allison, mais ça m'arrive moins souvent qu'avant. Je me sens toujours un peu mal à l'aise de manger avec mon ex petite amie et Isaac, vu qu'ils semblent s'apprécier un peu beaucoup. Il n'y a, de toute manière, pas deux personnes comme celui que je cherche ; le monde courrait sinon à sa perte. D'habitude, quand le premier de la bande s'assoit, les autres viennent le rejoindre. Sauf que Stiles n'est pas avec nous et l'heure du repas est déjà plutôt avancée. Où est-il ? Ah, le voilà. Pourquoi est-il assit tout seul ? Et pourquoi aussi loin ? Je penche la tête et me tourne vivement vers Isaac, lequel était apparemment en train de me parler. Oups, je n'ai rien entendu du tout. Je me lève sous le regard étonné de mon colocataire. Je lui tapote l'épaule vaguement en regardant Stiles, Dis, ça ne te dérange pas de finir de manger seul, hein ? Je le sens hausser les épaules, J'imagine que je n'ai pas trop le choix, vu que tu vas aller le voir de toute façon. Je lui tapote l'épaule, reconnaissant et abandonne mon repas derrière moi. Je me faufile entre les gens, saluant quelques connaissances au passage, jusqu'à enfin arriver à la table de mon meilleur ami. Je m'assois à côté de lui, me tournant sur la chaise de manière à faire face à son profil. Pourquoi il ne se retourne pas ? Merde, je crois qu'il est fâché. J'ai fait un truc pas comme il faut ? J'ai dit quelque chose peut-être ? J'essaies de me rappeler, mais je ne vois pas. Ce n'est surement pas durant les cours d'aujourd'hui. En fait, Stiles n'a pas l'air bien dernièrement, mais il ne m'a encore jamais fait la tête sans raison. Je n'aime pas que Stiles soit fâché après moi, je déteste ça. C'est mon meilleur ami ! Je ne veux, en aucun cas, lui faire du mal ou le voir peiné. En plus, qui me racontera les trucs les plus absurdes qui courent sur le net si Stiles ne me parle plus ? Qui me fera remarquer à quel point je suis stupide ? Ah non, ça, il y a déjà une file d'attente. Alors, qui m'harcèlera pour que je regarde Star Wars ? Parce que, non, malgré les exhortations de Stiles, je ne les ai pas encore regardé. Ce sont de petites choses qui semblent futiles, mais qui me tiennent à cœur. Mais ce qui me tient la plus à cœur, c'est mon frère, mon meilleur copain, celui avec qui j'ai grandit, celui qui me connait mieux que moi-même. Stiles ? Est-ce que ça va ?
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Stiles Stilinski

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MessageSujet: Re: Why am I always wrong ? ¤ Sciles   Why am I always wrong ? ¤ Sciles Icon_minitimeSam 7 Déc - 21:48



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Ma raison somnolée. Ma conscience me conseillé. Mon subconscient me déconseillé. Mais mon esprit veut s'envoler. Mes yeux se refermaient sur ce paysage qui m’effrayait. Je n’aimais plus aller dans la salle de bain qu’occupait ma chambre. J’allais toujours dans celle de mon père. Alors elle n’avait pas changé depuis l’accident. Je m’en souvenais, c’était un soir après l’entraînement quotidien de Lacrosse. Comme toujours, j’étais sur le banc de touche. J’en avais l’habitude mais ça faisait toujours autant mal. Car il ne prenait pas le temps de revoir mes conditions physique. Il s’était juste fait à l’idée que toute ma vie, je ne pourrais jamais participer à un match de Lacrosse. Pourtant je m’entraînais. Je m’entraînais dès que j’en avais l’occasion, cela me permettait de ne plus penser à ces histoires surnaturelles et sanguinaires. J’étais un peu plus fort qu’avant. J’étais un peu plus fort que le ‘nul’ d’avant. Mais non. Je restais assis sur ce banc glacé. Alors j’étais rentré, partant prendre une douche, râlant contre le premier jet trop froid qui me glaça le corps. Mon cerveau était déconnecté, comme à chaque fois que je prenais une douche. C’était mon moment à moi, mon moment de solitude. Ou je pouvais ne plus penser, où je pouvais penser jusqu’à ce que je perde moi-même le fils de mes idées. C’était ce moment alone que je recherchais de plus en plus en ce moment, ayant besoin de faire le point, ayant besoin de mettre mes pensées organisées. Plus qu’elles ne l’étaient déjà pas. J’en étais sorti quand l’eau était devenue glacée. Je n’allais tout de même pas être malade pour le lycée. Autant éviter d’énerver en plus des professeurs à éternuer toutes les trois secondes. J’enveloppais mon corps d’une longue serviette, cachant ce corps que je détestais tant. Je ne voulais pas me voir dans le miroir. Je n’étais pas beau, je n’étais pas comme les autres. Je préférais cacher, me le cacher. Et il a fallu une seconde. Une seule seconde pour que mon cerveau me joue un tour. Pour que ma réalité s’inverse. Pour que je tremble de peur, tremble de peur devant l’injustice du monde. Il avait fallu que je lève les yeux vers la glace pour tomber face à face avec le visage trop familier de ma mère.  Elle était toujours aussi belle sauf qu’une aura maléfique semblait peser sur elle, m’écrasant totalement. Et elle avait souri. Pas de ce sourire rassurant que j’avais toujours aimé, avec lequel je pouvais tout affronter. Non. Avec un sourire qui faisait peur, un sourire qui en disait long sur ses intentions. Puis sa voix avait frappé dans ma tête. Elle n’ouvrait pas la bouche, pourtant, je l’entendais. C’est de ta faute. Toujours de ma faute. Sa voix augmenta, elle répétait cette même phrase alors que je reculais. Puis, dans le miroir, elle ouvrit la bouche et le son ne vient que quelques secondes après, comme sur un mauvais film mal organisé. Son cri se mélangeait à sa voix assassine. Je devais faire quelque chose. Et mon poing s’était abattu contre le miroir. Le brisant, me brisant. Mon père m’avait retrouvé, au sol, entouré de verre, la main en sang et en sanglot.

Alors non. Plus jamais je n’entrerais dans cette salle de bain. Je fuirais. Je m’en fiche. Sauf qu’il fallait que je me dépêche au risque d’être en retard. Certes, je n’avais pas cours ce matin, je devais juste aller manger mais je ne voulais pas finir à la fin de la queue, me retrouvant avec les restes. Alors j’arrivais vite au lycée, me rendant à la cafétéria pour prendre mon plateau, j’arrivais avant tout le monde encore dans leurs classes et m’installais au fond, sur une table où j’y resterais seul. Ne plus voir personne, cela m’aidait en me détruisant. Je ne voulais plus les voir car je me sentais bizarre, car j’étais diffèrent et j’avais peur de faire un faux pas. Je ne voulais plus les voir car j’avais mal en les voyants, en restant avec eux. Parce que je me sentais de trop. Parce qu’ils me rappelaient tous celui que j’essayais d’oublier. Je ne voulais plus être mêlé à eux. Je voulais être mêlé à ces affaires. Putain. C’était si compliqué. Pourquoi la vie ne pouvait pas être simple, comme avant ? Moi avec mon meilleur ami, tous deux impopulaire. Moi amoureux fou de Lydia, elle qui m’ignorait. C’était si simple avant. Pas de loup-garou. Pas de meurtre. Pas de Derek. Trop tard. J’y ai pensé. Soupirant, j’avalais mon repas en silence, le regard plongé dans le vide, mes pensées parlaient à voix haute dans ma tête. C’est pour cela que je ne remarquais pas la silhouette qui s’installait à la même table que moi. C’est pour cela que je n’entendis pas encore les mots de cette même silhouette. Ailleurs. J’étais ailleurs. Loin de ce monde où tous tombait. Ce fut cette impression d’être expié. De ne pas être seul qui me fit sortir de mes pensées. Par réflexe, ma main alla se faufiler dans la poche de mon jean où je cachais de quoi me défendre. Toujours être armé. Une règle importante. Ils avaient leurs griffes en permanence sur eux, pas moi. Scott. Scott Mccall. Là, devant moi. Juste face à face avec moi. Je lui lançais un regard d’abord interloqué, perturbé de le voir avant que mon regard ne se durcisse. Je le dévisageais avec amertume, avait colère et mépris. Il pouvait pas me laisser tranquille ? Il ne pouvait pas s’intéresser à sa petite personne, comme toujours et me laisser dans mes pensées ? J’étais froid car j’avais peur de le blesser. Puis, les mots qu’il avait dits s’imposèrent en moi et je fus froid car ce qu’il pouvait être imbécile. Posant mon verre que je tenais encore en main, je pris du temps avant de lui parler. « Est-ce que ça va ? Bien sûr que ça va ! Ou non, ça allait il y a quelques jours. Je vivais une vie plus ou moins normal juste qu’à ce que les problèmes nous tombent dessus. Avant, j’avais juste à t’écouter à parler d’Allison, mettant de côté mes incertitudes car tu semblais si content alors que moi non. Tu allais bien. Et moi ? Bien sûr que oui ! Il va toujours bien le petit humain qu’on utilise comme un putain de kleenex.  Cet humain qui se relève toujours même quand son frère l’abandonne et est aux abonnés absent. C’est cool, t’es Alpha, t’as une meute, t’as sauvé ta mère, t’as plus de copine mais tu en aurais des centaines d’un claquement de doigt. La vie de Mccall est géniale ! Comparé à la vie de son ancien meilleur ami qui arrive même plus à aller dans sa salle de bain car il a peur de ses réalités. Tu vois, ta question, tu la poses à quelqu’un d’autre. Je suis pas d’humeur pour faire semblant d’être bien. » C’était sorti. J'avais parlé si rapidement que j'avais mangé la moitié de mes mots mais mes sentiments ensevelis sous la culpabilité était sortis. Pourtant, je me sentais aussi mal qu’avant. J'aurais dû lui parler ou non au final ?  


Dernière édition par Stiles Stilinski le Mer 11 Déc - 11:35, édité 2 fois
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Scott McCall

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MessageSujet: Re: Why am I always wrong ? ¤ Sciles   Why am I always wrong ? ¤ Sciles Icon_minitimeLun 9 Déc - 15:21


Don't be such a sour wolf

Ta faute, c'est ta faute. C'est toujours de ta faute. Tout le monde serait si heureux sans toi... Bien des gens seraient encore en vie... C'est ta faute.
Je me le demande souvent, encore aujourd'hui. Surtout ces temps-ci. Est-ce que j'ai bien fait ? Est-ce que j'aurais du faire autre chose ? Est-ce que c'est ma faute ? Est-ce qu'il y avait quelque chose que je pouvais faire qui aurait pu sauver tout le monde ? Mais, au fond, je sais que c'est réellement ma faute. Tout est ma faute. Si je n'avais pas été mordu par Peter, si j'étais mort de la morsure ou si j'avais refusé d'accompagner Stiles dans la forêt, tout aurait été différent. Erica et Boyd serait encore en vie, pour ne nommer qu'eux. Le père de Stiles et M. Argent n'aurait pas été capturés par Jennifer,puisque je suis sûr qu'elle l'a fait à cause de nous, parce qu'on s'est mêlés de ses rituels. Et Stiles n'aurait pas été aussi souvent en danger, il ne soupçonnerait même pas l'existence de loup-garous, de druides ou de Kanimas. Parlant de Kanima, Jackson n'aurait pas été mêlé à tout ça lui aussi. Il n'aurait pas été obligé de s'exiler en Angleterre, il ne serait pas mort. Il n'aurait tué personne. Lydia n'aurait pas été presque tuée par Peter. D'ailleurs, Derek aurait probablement quand même tué Peter tout seul, serait devenu alpha et aurait créé sa petite meute. Boyd, Erica et Isaac serait quand même des loups, mais cette vie ne semble pas les déranger. Et puis, je fais confiance à Isaac pour sauver la ville. Ma mère n'aurait pas eu à se battre pour sa vie, elle n'aurait eu qu'à se battre pour celle des autres, comme toujours, à l'hôpital. J'aurais probablement du profiter de cette occasion que j'ai eu de me suicider, j'aurais du le faire. Mais je me suis laissé attendrir par mon meilleur ami, un meilleur ami que je rends malheureux, qui souffre par ma faute. Je peux l'imaginer, si je n'avais pas été là...

Quand Peter aurait commencé à tuer des gens, ni Stiles ni son père n'aurait pu trouver le tueur. Derek aurait chassé l'alpha, aurait trouvé son oncle et l'aurait tué, d'une manière ou d'une autre. Moi, j'aurais été tué par la morsure de Peter. Je serais mort. Stiles serait triste, ma mère aussi, mais la vie continuerait, ils survivraient. Allison arriverait en ville avec son père et sa mère, se lierait avec Lydia et Jackson, serait heureuse. Elle rencontrerait Isaac plus tard, l'aimerait. Lydia serait... ce qu'elle est, ce qu'elle a toujours été. Jackson resterait humain, capitaine de l'équipe de lacrosse et élève le plus populaire de l'école, le plus riche aussi. Une fois Derek alpha, il transformerait Erica, Boyd et Isaac en loup-garou. Erica serait ainsi libérée de ses crises de paniques, Boyd serait heureux et Isaac pourrait se libérer de l'emprise de son père un peu fou. Matt ne tuerait personne, parce qu'il n'aurait pas accès à la puissance d'un kanima. Le grand-père d'Allison débarquerait surement quand même pour chasser Derek et sa meute, mais ils s'en sortiraient. Derek est intelligent, il trouverait un moyen. En fait, je crois qu'il tuerait le grand-père d'Allison, mais ce ne serait pas une grosse perte. La mère d'Allison serait toujours en vie, parce que Derek ne l'aurait pas tuée pour avoir tenté de me liquider. La meute d'alpha ne serait pas venue ; ils sont venu pour moi, sans véritable alpha, ils n'auraient pas fait le déplacement. Des innocents auraient donc survécu. Cora ne serait pas revenue, mais Derek l'aurait probablement retrouvée un jour. Et Jennifer serait quand même revenue commettre ses sacrifices humains, mais là encore, Derek aurait veillé au grain. Il serait arrivé à l'arrêter. Ou pas. Moi, je n'aurais pas trahi mon meilleur ami, je ne l'aurais pas abandonné quand il avait besoin de moi, je ne l'aurais pas laissé tombé pour aller rejoindre l'ennemi. Parce que je serais mort. Et ce serait mieux ainsi. À ce moment-là de l'histoire, quand Jennifer tuerait des gens, Stiles m'aurait probablement déjà oublié, il serait passé à autre chose, il ne penserait plus à moi. Enfin, j'espère bien. Je ne voudrais pas, même dans un récit fantaisiste, que Stiles souffre plus que de nécessaire. Surtout à cause de moi. Encore.

Je me souviens aussi de ce jour, cette nuit au motel miteux où j'ai faillit me tuer. Je me souviens des voix qui murmuraient sous mon crâne, qui me soufflaient toutes les horreurs que j'ai commises, dont je suis responsable. Les mêmes voix me parlent encore et toujours, elles n'ont pas disparues. Elles me traînent dans ce trou sombre au fond de moi, pas cette noirceur contre lequel le Dr Deaton nous a mit en garde, non, une autre. Une qui est là depuis plus longtemps, depuis ce premier jour, celui de la morsure. Ce n'est pas une noirceur dont je peux m'échapper aussi facilement que l'autre, elle me colle à la peau, poisseuse, m'accompagne dans tout mes mouvements. Je tente de mon mieux de ne plus y penser, de ne pas y réfléchir trop, surtout depuis l'épisode du motel. Parce que je sais que je ne suis pas assez fort pour la contrer et que si j'y tombe, je n'en sortirai pas.

Le regard amer et accusateur de Stiles me transperce, déchirant mon être de l'intérieur. Je baisse la tête, incapable de soutenir ces yeux plein de mépris, et mes mains viennent prendre prise dans mes cheveux. Je suis le pire des monstres. Je blesse ceux que j'aime, je fais du mal à ceux qui tiennent à moi. Cette douleur que je connais si bien pèse sur ma poitrine, mon cœur accélère sa cadence sous la souffrance. J'ai mal, mais je m'en fiche. Je ne veux rien ramener à moi, je suis le pire des égoïstes. Mon meilleur ami souffre et c'est ma faute ; je mérite de souffrir mille morts.
Je suis désolé, même si ces quelques mots ne changent rien. Je suis le pire des salauds, le plus merdique des amis. Je ne comprends même pas pourquoi tu es resté ami avec moi aussi longtemps. C'est ma faute si tu es malheureux, si tout ces problèmes te sont tombés dessus. Si j'étais mort quand Peter m'a mordu, tu serais bien plus heureux aujourd'hui...
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Stiles Stilinski

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MessageSujet: Re: Why am I always wrong ? ¤ Sciles   Why am I always wrong ? ¤ Sciles Icon_minitimeJeu 12 Déc - 7:25



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C’était vraiment une accumulation de chose qui m’avait mis dans cet état. Si je n’étais pas aussi stimuler par les choses qui me tombaient sans cesse dessus, je serais plus tranquille et j’aurais eu ainsi plus de facilité à être celui que Scott a toujours besoin à ses côtés, son meilleur ami. Mais il fallait aussi mettre en compte qu’il avait aussi ses torts. Il avait aussi été absent des jours où j’avais besoin de lui. L’exemple qui me vient aussitôt pour illustrer mon point est la fois où le kanima avait attaqué à la piscine. J’avais dû porter la carcasse de Derek qui n’était pas du tout un point plume et j’avais par la suite essayé de le joindre pour avoir de son aide mais il m’avait simplement raccroché au nez. J’avais besoin de lui et il n’était pas là. Ce n’était pas le rôle d’un meilleur ami d’être toujours là mais quand même. Moi, j’avais toujours été là pour lui. Alors venir me voir, oublier Allison pour moi, ce n’était rien. Certes, je n’étais pas très fort  à ce jeu-là car je ne savais pas du tout ce que cela faisait d’être en couple. Moi, l’éternel célibataire et puceau. Je ne pouvais pas dire le sentiment qu’il aurait dû rencontrer, choisissant sa petite amie à moi. Mais quand même. Certes, je ne pouvais plus rien dire maintenant car il était célibataire. Moi qui aurais cru que tout serait redevenu comme avant après. Mais j’avais tellement tort. A un point inimaginable. Au-dessus de la galaxie. Il y avait d’autres facteurs qui confirmaient l’hypothèse que je n’étais pas important pour lui. Et ça fait mal. Ça fait mal à s’en arracher la peau. Et à avoir envie de se donner la mort car au final, je me rendais compte que je n’étais pas important. Que je restais l’humain qui ne sert à rien. Scott ne me voyait plus, Derek était partis, mon père était tout le temps sur le terrain. Les gens important pour mon équilibre n’étaient plus. Certes, je pouvais mettre en avant le fait que Lydia et moi étions devenus ami mais je me sentais tout de même seul. Car je n’avais personne à qui parler de mes peines secrètes, de mes angoisses et des choses dérangeantes. Mais comme je n’étais pas important, on s’en fichait, je ne devais pas avoir d’angoisses, je devais aller bien. Sauf que je n’étais pas bien en ce moment. Alors en tant qu’être non important, je pouvais mettre fin à mes jours et avoir enfin la paix ? C’était la question qui avait tourné à un moment dans ma tête. Je savais que j’avais eu des envies suicidaires mais j’étais tellement perdu. Quand en plus mon anniversaire combiné à la mort de ma mère me tomba dessus, je fus anéanti. Car mon père ne voulait pas rentrer à la maison ce jour-là. Car je n’avais personne à qui parler. Car je n’avais fait qu’avoir des cauchemars sur elle. Alors j’avais vidé toute une boîte de somnifère pour essayer de dormir. Le résultat n’avait pas été réellement bon car j’avais enchaîné les cauchemars sans jamais réussir à m’en échapper.

C’est pour cela que je lui en voulais. C’est pour cela que je lui avais jeté à la figure des mots pas très gentils que je ne pensais pas pour la plupart ou du moins que je devrais garder pour moi. Alors oui, je m’en voulais, comme toujours. Je m’en voulais de le voir baisser la tête, de briser le contact visuel avec moi. Je m’en voulais de l’apercevoir s’arracher les cheveux en s’insultant surement. Je ne voulais pas qu’il culpabilise. Je voulais juste qu’il soit heureux. Heureux sans moi, tant pis mais je voulais juste qu’il soit heureux. Tant pis si je n’étais pas important. Je crèverais un jour en tant qu’humain dans cette fausse aux créatures surnaturelles. Tant qu’il était heureux. Tant que tout le monde était heureux, mon devoir était accompli. Penchant la tête légèrement sur le côté, je l’observais, interdit et ses mots furent blessants. Car je doutais de leurs sincérités. Je savais que souvent, il avait utilisé des mots que j’avais pensés vrai pour que je revienne vers lui. Mais en voyant l’état dans lequel qu’il se mettait, en voyant qu’il remettait en cause sa morsure et tous les choses qui s’étaient passé avant, je comprenais que cela était vrai. Qu’il était vraiment désolé. Et cela en fut suffisant pour moi. Repoussant mon plateau sur le côté, j’avançais une main vers son poignet et le prit pour l’attirer à moi. Je ne voulais pas qu’il se mette en position du fautif. Car nous étions tous deux fautifs dans cette histoire. Caressant du bout de mes doigts la peau de son poignet, cherchant à l’apaiser, j’attendis qu’il lève le regard vers moi pour pouvoir parler, le regard adouci et les lèvres tordu dans un faible sourire sincère. « Hey, Scotty ! Désolé frangin je ne voulais pas dire ça … Je suis juste un peu sur les nerfs en ce moment, j’ai l’impression que c’est trop calme autour de nous et j’ai peur de ce qui va nous tomber dessus. Je voulais pas que tu te prennes toute mon anxiété à la face. Tu sais, t’as toujours été un super bon meilleur ami. T’as tes défauts ouais mais jamais tu me laisses tomber. T’es mon pilier mec et sans toi, je serais tombé depuis longtemps. » Mes doigts imprimèrent une plus grande pression sur le bras du True Alpha pour qu’il comprenne que je disais la vérité. Je lui laissais même le droit d’écouter mon cœur calme. Prenant deux frites de ma main libre, je lui en tendis une, lui offrant un pauvre sourire d’excuse : « Je n’ai pas mieux pour un pacte du pardon par contre. A moins que tu ne veuilles manger le truc suspect qui flotte dans ce qui semblerait être une reconstitution foireuse d’une île flottante ! » Toujours je lui pardonnerais. Car il est important pour moi, même si je ne le suis pas pour lui.   
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Scott McCall

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MessageSujet: Re: Why am I always wrong ? ¤ Sciles   Why am I always wrong ? ¤ Sciles Icon_minitimeJeu 12 Déc - 17:16


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Ça ne suffit pas ; ça n'efface rien et je suis sûr qu'il en est parfaitement conscient. Comment mes excuses pourraient-elles pardonner ce que j'ai fait ? Ce dont je suis responsable ?  Elles n'excusent rien. Elles ne changent rien. Je suis un minable trou du cul. Je ne devrais même pas m'approcher de Stiles, je ne le mérite pas. Stiles est une bonne personne, le meilleur ami qui soit, le meilleur frère qui soit. Je ne l'empêche pas de tomber, c'est moi qui le pousse vers la falaise. C'est moi qui le pousse à sa perte. Je lui fais du mal. Je suis mauvais pour lui. Je ne suis pas un bon meilleur ami. Je ne l'ai probablement jamais été. C'est presque une révélation ; j'ai déjà réalisé à quel point j'ai été un ami merdique, mais certaine chose que j'ai faites se rappellent maintenant à ma mémoire. Comment je l'ai souvent ignoré, comment je l'ai méprisé parfois. Comment je l'ai rabaissé, moqué, j'ai toujours fait passer mes besoins avant les siens. Un exemple ? En trouver un est de part trop facile, les récents événements le prouvent. Quand Jennifer a kidnappé nos parents, le père de Stiles, ma mère et le père d'Allison ;  quand tout espoir semblait perdu ; quand le plan A n'a pas fonctionné et que nous n'avions aucun plan B, où étais-je ? Ou étais-je quand mon meilleur ami avait besoin de moi ? Qu'ai-je fait quand il m'a supplié de ne pas rejoindre Deucalion ? J'ai fait le contraire, j'ai ignoré ce qu'il me demandait, j'ai ignoré mon opinion malgré toutes les fois où il a eu raison. Je l'ai abandonné. Je l'ai laissé seul alors qu'il avait besoin de moi. Je l'ai trahit. Mais il n'y a pas que cela. Je sais que, dernièrement, Stiles ne va pas bien. Je le sais et, pourtant, je n'y fais rien. Je n'ai même pas prit la peine de lui en parler, de lui demander ce qui n'allait pas. Et tout ça parce que j'étais trop prit dans ma propre douleur, dans ma propre noirceur. Pourtant, je sais comment Stiles est, je sais qu'il culpabilise encore pour la mort de sa mère, par exemple. Je sais qu'il est le genre de type qui se sacrifiera toujours pour ses amis, après tout, c'est ce qu'il fait avec moi depuis le début. Je lui fais du mal et il me laisse faire, tant que je suis heureux. Et moi je continue, encore et encore, de le blesser. Je suis inconscient, la majorité du temps, de la douleur que je lui cause, je ne m'en rends compte qu'après coup.
Je lève les yeux au niveau de mon poignet entouré de sa main, puis de la frite qu'il me tend. Une frite du pardon ? Je ne peux empêcher mes lèvres de se relever en un maigre sourire. C'est bien le genre de Stiles ça. Je lève les yeux un peu plus et rencontre les siens, plus doux qu’auparavant. Ça me rappelle pourquoi je l'aime tant ce type. Parce qu'il me pardonne toujours d'être le pire des cons. Parce qu'il est le plus gentil, le plus compréhensif et le seul qui ne m'a jamais quitté malgré ma profonde stupidité. Et pourtant, Dieu sait qu'il devrait. Après tout, je ne lui attire que des ennuis ! Peut-être ne devrais-je pas accepter la frite, peut-être devrais-je la refuser, pour son bien. Peut-être devrais prendre la frite et la briser en deux, ou la jeter dans son assiette, dans cette "imitation d'île flottante". Si je refuse son pardon, si je décidais de m'éloigner de lui, en serait-il plus heureux ? Il serait probablement triste au début, mais, ensuite, il en serait mieux ?
J'attrape la frite et la croque en souriant légèrement. Je préfère la frite, merci. Je crois qu'on est tous un peu sur les nerfs. Je secoue légèrement la tête, Tu as toutes les raisons du monde de m'en vouloir, Stiles. Et aucune de me pardonner. Mais je te promets, je jure que je vais faire attention. Je ne te trahirai plus jamais Stiles, je ne me le pardonnerais pas. Je termine de manger la frite et baisse les yeux de nouveau, honteux au souvenir de ma trahison.
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Stiles Stilinski

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MessageSujet: Re: Why am I always wrong ? ¤ Sciles   Why am I always wrong ? ¤ Sciles Icon_minitimeJeu 26 Déc - 8:48



like batman and robin we're forever.



Le surnaturel, une chose que je ne pensais pas mais je me suis vite fait une raison lorsque j’avais observé l’évolution de mon meilleur ami vers le monde surnaturel. Je l’avais rejoint, porter main forte à mainte reprise mais je restais un étranger à ce monde. Malgré tous mes efforts pour aider mes confrères, je restais un simple humain. Un humain qui pouvait si facilement mourir d’un coup de griffe mal retenu. J’étais exclu des entraînements de la meute. J’étais exclu des missions contre les forces du mal. J’étais exclu de la meute elle-même. Juste bon à donner des informations ou à être le punchingball de son ancien dirigeant. Enfin, cela, c’était quand Derek était encore un Alpha, quand Erica et Boyd étaient encore vivant, quand Isaac n’avait pas rejoint Scott, quand Derek n’avait pas fuis, quand Scott n’était pas devenu Alpha. Il y avait beaucoup de quand à prendre en compte. Je m’étais aussi éloigné de la meute en elle-même pour m’entraîner de mon côté. Je sculptais mon corps tout en m’entraînant à devenir petit à petit un chasseur apprenti. Je voulais juste savoir me défendre un minimum pour pouvoir faire face à une menace qui planerait autour de ceux que j’aime. J’avais bien compris que je ne pouvais plus me protéger des problèmes avec mon sarcasme et mes discours sans début ni fin. Il fallait que je sois fort, autant physiquement que mentalement. Il fallait que je devienne un chasseur. Je l’avais compris et je m’entraînais dès que j’avais du temps de libre à devenir plus fort encore. Et mon temps libre était assez lourd maintenant que je n’avais presque plus de vie sociale. Déjà qu’à la base, je n’en avais pas une très grande. Alors depuis que tout le monde m’ignoraient et m’évitaient, je m’entraînais. Cela me permettait de ne pas penser à mes cauchemars ou a ce qui pourrait me rendre faible.

Je vois bien qu’il n’est pas bien, qu’il culpabilise pour ce qu’il a fait et j’aimerais pouvoir y faire quelque chose. Beaucoup de choses, trop de choses arrivent à cause de moi. J’aimerais qu’il relève le regard et que plus jamais il ne le baisse. J’aimerais qu’il trouve le bonheur et que plus jamais il ne le quitte. Mais je ne pouvais pas ‘m’accorder’ ses envies car il ne le voulait pas en premier. Il préférait se faire du mal pour se punir de ce qui avait déjà été fait. Certes il m’avait déjà fait du mal mais c’était chose faite. Rester dans le passé ne permettait pas d’avancer. Il ne comprenait pas ça. Il avait toujours eu besoin de moi pour comprendre ce genre de chose. Le voir accepter la frite me fait sourire à mon tour et j’en saisissais une autre pour la mordre, effaçant notre engueulade à travers cette pomme de terre coupée et cuite. « Je ne te trahirai plus jamais Stiles, je ne me le pardonnerais pas. » Fronçant les sourcils, je relevais le regard vers lui alors qu’il rebaissait le regard. Il s’en voulait toujours mais ses mots restaient dans mon esprit. Il venait de promette qu’il ne m’abandonnerait plus. Je sentis une force nouvelle montée en moi et prendre possession de mon corps alors que je me sentais prêt à battre le Diable en personne. Souriant comme un enfant au pays des enfants -qui existe vraiment, je ne parlais pas avant un bon moment, savourant simplement cette promesse qu’il n’avait jamais tenu envers moi. Puis ce fut un déclic, il fallait que je lui parle de tout ce qu’il avait loupé. Tous les évènements où il n’était pas là. « Mec t’as raté tant de truc dans ma vie ! Mon père, mes cauchemars, mon orientation sexuelle, ma nouvelle condition de chasseur, mon sex appeal en croissance, mon niveau final dans WOW avec Sourwolf ! » Je ne parlais pas de ‘mon’ Sourwolf réel mais dans World of Warcraft. Gardant mon sourire étincelant sur les lèvres, j’attendais qu’il me demande de lui expliquer un moment de ma vie en détail pour qu’il puisse se mettre à jour de ce que je lui raconterais plus tard. C’était tellement bien de le retrouver.
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Scott McCall

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MessageSujet: Re: Why am I always wrong ? ¤ Sciles   Why am I always wrong ? ¤ Sciles Icon_minitimeVen 10 Jan - 17:06


Don't be such a sour wolf


Je souris largement. La spontanéité de Stiles est un trait de sa personnalité que j’adore. Tout comme son père. Les paroles de Stiles m’inquiète par contre, il est arrivé quelque chose au shérif ? Il faudra que je demande des éclaircissements, mais d’abord… Des cauchemars ? Je fronce les sourcils, de plus en plus inquiet. Stiles ne me parlerait pas ainsi de simples cauchemars, ceux-ci doivent avoir quelque chose de spécial. Mais plus tard, il y a plus urgent. Son niveau final dans WOW ne m’intéresse pas tant que ça et son sex-appeal en croissance, comme il l’appelle, me réjouit pour lui. Il y a un truc me chiffonne cependant… « Ton orientation sexuelle ?, je m’exclame étonné. Je cligne des yeux, absent. Mais de quelle orientation sexuelle il parle ? J’ai toujours considéré les déblatérations de Stiles sur son homosexualité supposément latente comme venant de son imagination un peu trop fertile. Il n’a jamais eu de copine, d’accord, mais il était amoureux de Lydia, non ? D’ailleurs, depuis quand n’est-il plus amoureux d’elle ? Et comment aurait-il peu devenir homosexuel, ou même bisexuel ? Je me suis éloigné de lui, d’accord, mais il n’est pas sortit avec un mec, ça je le sais. Il est amoureux alors ? D’un homme ? Mais de qui ? Quand ? « Elle a quoi ton orientation sexuelle ?

Maintenant que j’y pense de manière plus poussée, c’aurait du sens qu’il soit gai. Je me souviens de cette passe où il passait son temps à demander à tout va s’il était attirant d’un point de vue mâle ; il avait même demandé à Danny, c'est-à-dire ! Je me souviens aussi qu’il m’ait demandé un truc semblable ; ça et la fois où il m’a demandé si je voulais essayer de sortir avec lui pour voir ce que cela donnerait. Sur le coup, je ne l’avais pas prit au sérieux, mais est-ce que j’aurais du ? Est-ce que j’aurais du m’en douter avant aujourd’hui ? Oh, et puis, peut-être que je m’avance trop, peut-être n’est-ce pas ce qu’il veut me dire. Est-ce que ça me dérangerait ? Non, pas le moins du monde, pas que je sache. Je crois que je serais même capable de supporter qu’il me fasse des avances, même si je doute que cela arrive un jour. Stiles, c’est Stiles, peut importe son orientation sexuelle. En fait, je crois que j’ai toujours considéré Stiles comme un rien-sexuel, comme dans un genre de vide, ni d’un côté ni de l’autre. Ça fait bizarre de l’imaginer avec quelqu’un, homme ou femme. Après tout, il a toujours été seul, n’est jamais sortit avec qui que ce soit. Il n’en était pas plus heureux, bien sûr. Je ne souhaite, malgré tout, que son bonheur, avec peut importe qui il choisira de passer sa vie.

Parlant de partenaire de vie, je viens de remarquer Allison qui est allée s’asseoir auprès d’Isaac. Je n’aime décidément pas comment ces deux-là se regarde. Je sais bien qu’Allison et moi, c’est terminé, mais je ne peux pas m’empêcher d’être jaloux. Les voir comme ça, ça me donne vaguement envie de cogner dans quelque chose. Quelque chose comme le visage d’Isaac… Voyons, je dois me calmer, je dois impérativement me calmer. Je n’aurais jamais imaginé que je prendrais l’affection d’Isaac pour Allison comme une trahison, ni que cela me rendrait aussi furieux, mais cela semble être le cas. Je tourne à nouveau mon attention vers Stiles, contenant ma subite mauvaise humeur. « Alors ?


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