Stydia ~ It's a beautiful day

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Lydia & Stiles

∞ It's a beautiful day

Comment allais-je m'en sortir, au milieu de la forêt cette brune si épaisse m'empêchait de voir où j'étais, vraiment, et j'étais toute seule, ce qui n'était pas vraiment bon, pourquoi ??? Bah je suis une femme fragile malgré tout... Je venais t'entendre un bruit surprenant, je ne pouvais pas rester sans bouger, je m'étais mise à courir, super paniquée, je voulais sortir de là, en essayant de courir comme je pouvais tout en esquivant ce qui était devant moi tout en essayant d'attraper mon portable que je n'avais pas, une blague ? Moi sans portable, ce n'était pas possible, vraiment... Je n'avais pas le choix de courir, mais à un moment donné mon souffle ne suivait plus, je m'étais stoppée j'avais la tête qui tournait énormément , le manque d'oxygène sans doute, mais je ne pouvais plus avancer, je sentais mon corps lourd, si lourd... je venais de me figer , sans comprendre pourquoi je ne pouvais plus bouger, quand je sentis qu'une main venait de se poser sur ma gorge, je n'eus pas le choix que de faire face à cette personne, j'ouvris de grands yeux en voyant qu'il s'agissait de Deucalion , je paniquais sentant ma gorge manquer d'air petit à petit , je ne voulais pas mourir, sur le même moment je m'étais mise à crier mais surtout quelque chose venait de se produire.

Je m'étais réveillée... En fait je faisais un cauchemar, j'étais entrain de hurler dans ma chambre, une chance pour moi que j'étais toute seule, sinon il était évident que j'aurais ameuté ma mère qui aurait rappliqué comme une malade dans ma chambre.
Je m'étais rapidement relevée pour aller voir ma tête dans le miroir, j'étais décomposée, mes vêtements étaient déchirés, comme si la scène s'était vraiment déroulée. Je pris le temps de me déshabiller pour me mettre sous la douche, j'étais entrain de me dire que les études ça commençait à me chauffer sur la tête et pas qu'un peu... Il fallait avouer que j'étais une personne assez différentes depuis environ trois ans, d'apprendre que le surnaturel est autour de soi, et surtout de voir son ex petit ami être un animal assez surprenant tuant tout le monde c'est assez exceptionnel, pour en arriver à me découvrir moi même un don, si je pouvais appeler ça comme ça, mais être une Banshee c'était quelque chose que j'étais loin de m'imaginer être comme ça, vraiment de plus c'était tout de même quelque chose que je n'arrivais pas à qualifier, vu que cela arrivait comme ça, sans vraiment prévenir, que j'entendais des bruits que je suis la seule à entendre, et ensuite un cri, mais je ne souviens pas toujours du cri, mais apparemment j'indique rapidement la mort d'un proche, oui je sais cela fait vraiment peur.... Mais là j'étais plutôt tracassée par ce genre de rêves que je faisais, ce n'était pas le premier en soi.

Je sortis rapidement de cette douche qui n'avait fait que me détendre, je pensais prendre un bain plus tard dans la journée.
Je regardais mon lit, où j'avais étalé mes cours et mes livres, je n'avais même pas la possibilité d'accueillir un jeune homme pour prendre du bon temps, a moins qu'il puisse aimer le contact des couvertures de livres sur son corps j'en étais bien moins sûre, après tout je ne pouvais pas penser à ce genre de chose comme ça, je devais bosser, j'avais beaucoup de cours à rattraper si je voulais réussir et surtout tout était bien calme en ce moment, je pouvais presque dire que ma vie était de nouveau ennuyante ??? et bien presque..
J'étais rapidement descendue à la cuisine me chercher un verre de jus d'orange, pour retourner ensuite m'installer sur mon lit, je regardais mon livre de chimie-physique , du beau charabia, je tentais de m'occuper l'esprit sur mon portable un peu, mais personne n'était apparemment disponible, comme d'habitude, on était lié mais on était aussi éloigné c'était assez compliqué, mais la vie de certains était tout de même beaucoup plus compliquée que la mienne, je pensais surtout à Scott, qui était devenu un alpha, mais pas comme les autres, en même temps il n'avait jamais rien fait comme les autres non plus, donc je n'étais pas vraiment étonnée de tout ça... Mais j'avais ce besoin de me préoccuper de lui, comme de Stiles et d'Allison encore plus après les avoir plongé dans les bassines remplies de glace, c'était un moment assez intense ce jour là, mais cela avait perdu de retrouver leurs parents et c'était ce qui était assez important.
Bon il était temps pour moi de me reconcentrer dans mon bouquin sinon ça n'allait pas le faire, et si je ramenais une mauvaise note ça allait faire tout un scandale vraiment... Cela faisait exactement dix minutes que j'avais repris et pourtant j'avais la sensation que quelque chose allait se passer.

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I'll always be there for you

Dur de faire semblant. Dur de faire croire tout le monde que tu allais bien surtout quand ton physique ne suivait pas ta comédie. Je faisais tout pour que mon corps reflète une bonne image de moi mais cela était plus que difficile quand mon cerveau ne suivait pas et que je me retrouvais à me mettre du baume pour les lèvres sous les yeux. J’étais totalement décalé. A moins que ce ne soit le monde qui était décalé et moi parfaitement droit. Ou alors je n’étais simplement pas assez fort pour supporter tout ça. Depuis combien de temps je n’avais pas dormis une nuit entière sans faire de cauchemars ? Bien trop de temps. Je voulais juste me reposer mais mes cauchemars ne me laissaient aucun répit, aucun repos. Alors je me retrouvais là, à frotter mon visage pour chercher à me réveiller. Mes yeux s’ouvrirent sur mes cernes et mes lèvres gercées. Mieux vaut-il fermer les yeux. C’était mieux. Plus reposant. Et si … Juste une heure. Juste une petite heure. J’allais d’un pas automatique, à moins que ce soit mon corps qui me guide et moi qui le suit, jusqu’au canapé du salon pour m’y laissé choir. Juste une heure. Une toute petite heure de repos. Le sommeil me prit aussitôt sans que je n’ai à me récité un passage de Star Wars dans la tête. Ce fut court mais reposant, quand je repris conscience, j’avais la mauvaise impression d’avoir bougé pendant mon sommeil. Sans même avoir ouvert les yeux, je fus pris de vertige et dû me tenir à un mur. Un mur ? Depuis quand il y avait un mur à côté de mon canapé ? J’ouvris les yeux mais dû me les protéger avec mon bras quand la lumière brute du soleil me brûlait la rétine. Depuis quand il y avait autant de lumière dans mon salon ? Un frisson me parcouru l’échine, c’était mauvais, je le sentais, ça puait les embrouilles. Comme si je pensais que j’allais pouvoir me reposer sans crainte de me faire embêter par mes démons. Courir pour leurs échapper ne servaient à rien, ils revenaient toujours à la charge. J’avais plusieurs fois espéré que je pourrais les semer une petite heure, pour pouvoir dormir en paix, pour pouvoir avoir une vie normale mais je ne pense pas. C’était comme si mes cauchemars cherchaient à me montrer quelques choses et venaient me voir le plus possible pour que j’en prenne conscience. Mais à part de l’horreur, du sang, de la culpabilité et des morts, je ne savais pas trop quoi en tirer. Peut-être devrais-je aller consulter un nécromancien. Si cela n’existait pas seulement dans mes jeux.

Un autre frisson parcouru mon corps alors que je pris enfin conscience que j’avais vraiment très froid. Eternuant, je baissais les yeux sur mes vêtements puis mon environnement. Ok. Là c’était bizarre. J’étais intégralement trempé, frigorifié par le froid mordant de l’hiver et en plus j’étais devant chez Lydia. Comment j’avais bien pus atterrir ici ? Je n’avais même pas besoin de me poser cette question, j’avais déjà ma réponse mais je refusais de ne serais-ce que de l’émettre dans mon esprit. Certaines fois, mes rêves me montrait faire des choses que je ne ferais jamais et pourtant chaque jours, je m’approchais peu à peu du scénario qui se déroulait dans mes cauchemars. Soupirant légèrement, je passais une main dans mes cheveux trempés, cherchant à savoir si je devais rester ici ou refaire tout le chemin jusqu’à chez moi. Le choix fut vite fait quand une bourrasque de vent me fit claquer des dents. Je me dépêchais de rentrer chez mon amie, ne m’étonnant guère qu’elle ait oublié de fermer la porte de chez elle à clef. Et j’en fus même soulagé de cet oubli. Cherchant à me réchauffer en me frottant les bras. Je savais où elle était mais j’essayais d’être au moins un minimum présentable devant elle. Autant que je pouvais l’être dans l’état où j’étais. Remettant un minimum de figure à mes cheveux et à mes vêtements, je pris une seconde avant de passer la porte de sa chambre. Je savais que je ne devrais pas être là, que je devrais taper avant d’ouvrir mais je n’avais jamais fait ça alors pourquoi je le ferais maintenant ? Pour éviter qu’elle me pose la question, je l’assommais directement de parole : « Je sais ce que tu vas me dire alors je vais y répondre tout de suite ; non je n’ai pas fait un tour dans ta piscine. Je ne l’ai pas pollué avec ma crasse ou ne serait-ce que mon parfum même si je ne mets pas de parfum mais un être humain a déjà une odeur sur lui, qui le différencie d’un autre être humain, pour ça que Scott arrivait toujours à savoir où je me trouvais lorsque l’on jouait à cache cache. Donc le terme exacte serait que je ne pollue pas ta piscine avec mon odeur corporel et du coup, ça veut dire que tu n’aimeras pas mon odeur corporel ce qui serait bizarre car tu n’as pas l’odorat d’un loup-garou. Mais peut être que ce que tu es te donnes certains bonus et il y a l’odorat en prime. Ce qui ne doit pas être plus cool surtout que je dois me balader avec une odeur des égouts. Tu crois que t’aurais des vêtements à me refiler, je me gèle là … » Effectivement, je m’étais mis à trembler de froid. J’espère juste qu’elle ne m’en voudra pas d’avoir fait une balade dans sa piscine. Mais depuis quand elle avait une piscine ?

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Lydia & Stiles

∞ It's a beautiful day

J'étais plongée dans mon livre, j'en avais tellement marre, la pluie qui en plus venait toquer sur mes carreaux comme pour me bien m'embêter , je détestais ce bruit, désagréable, le toc toc toc qui tombait sur les vitres un truc pour devenir dingue sérieusement.
Je soupirais et soupirais encore, j'avais envie d'un chocolat chaud en ville mais non, les études, bosser, c'était si compliqué quand même... Pourtant mon attention était attirée par un bruit bizarre, mais je me disais que c'était peut être Prada qui faisait encore le débile dans le salon, oui il était fâché de l'avoir laissé là mais je savais déjà qu'il allait monter partout sur mes cours et que j'allais le caliner au lieu de travailler, donc je ne me souciais pas vraiment de ce qu'était ce bruit.
Mais il me semblait avoir entendu des bruits de pas, non mais il fallait vraiment que j'arrête de me dire que quelqu'un voulait encore ma mort , c'était vraiment terminé ce moment là où je devais faire attention à ma vie et à la vie de mes amis....
Mais au moment où je me baissais pour ramasser un bouquin, je fus surprise par ma porte qui venait de s'ouvrir assez violemment , je venais de sursauter en me demandant qu'est ce que c'était, à ma grande surprise, Stiles détrempé devant moi, il était entré tranquillou comme si c'était normal et le pire, il venait d'ouvrir la porte sans avoir frappé, j'aurais pu être nue sous ma serviette de bain, j'aurais pu être en sous-vêtements mais non heureusement, je m'étais redressée doucement et avant de pouvoir ouvrir ma bouche, il se mit à parler, sans que tout ce qu'il puisse dire aie un sens, une piscine, des vêtements mouillés, mais une piscine, je venais sans doute de faire une drôle de tête , car effectivement je ne comprenais pas ce qu'il me voulait sincèrement... Je croisais les bras tout en le fixant.

« Bon tu respires quand dans tout ça ??? Déjà Stiles, où as -tu vu que j'avais une piscine ici ?? Il va falloir te calmer un peu tu sais même beaucoup là, respire un peu, et je vais aller te chercher de quoi te changer parce qu'effectivement tu es trempé et ce n'est pas la faute de ma pisicine... »

Je m'approchais de lui déjà pour lui retirer son t-shirt trempé que j'allais jeter dans ma baignoire, il était même plus que trempé.. Je me mis alors à farfouiller dans mon armoire, mais en même temps qu'est ce que je ferais avec des fringues de mecs, je savais que j'étais une femme qui plaisait mais je faisais toujours bien attention à ce que chacun reprenne toutes ses affaires , je ne voulais pas que ça fasse tâche chez moi.
Alors après l'avoir retiré du passage de l'entrée, pour l'obliger à aller dans la salle de bas retirer son pantalon et tout, je ne voulais pas qu'il mette une goutte d'eau sur le tapis de ma chambre . Je le laissais tranquillement se changer pour aller farfouiller dans la penderie de mon père, mais je ne voyais pas Stiles avec ce genre de vêtements, style un costume cravate ??? Mais non, je continuais de chercher tout simplement, et je finis par trouver un t-shirt qui trainait et qui semblait propre avec un pantalon de sport, c'était tout ce que je pouvais lui donner surtout qu'il n'avait pas vraiment la même taille mais il allait falloir faire avec . Je revenais dans la chambre, m'approchant de la porte de la salle de bain, en frappant doucement.

« Stiles, ouvre doucement la porte, et prends ce que je te tends, désolé, mais je n'ai rien d'autre, désolé »

Il ouvrit doucement la porte, et je fermais aussi les yeux, de peur qu'il aie ouvert trop fort la porte, je ne voulais pas voir son anatomie ni aucune partie de son corps, non pas que cela me dérangeait, mais c'était mon ami, et voilà, ça ne se faisait pas.
Je retournais me poser sur mon lit après avoir retirer les livres et j'attendais qu'il daigne sortir de la salle de bain, mais j'allais sans doute avoir un moment de rire en le voyant dans les fringues de mon père.

« Tu t'es sors ???? Ensuite tu m'expliqueras ensuite ce que tu fais chez moi ... »

Je me couchais sur mon lit en l'attendant, j'étais à la limite de m'endormir.

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I'll always be there for you

Pourquoi chez Lydia ? Pourquoi pas ailleurs, genre chez moi ? Cela aurait évité de se faire humilié par Lydia. Je l’aimais toujours même si je ne l’aimais pas de la même façon qu’il y a quelques temps. Je ne l’aimais pas de façon obsessionnelle. Plus de façon … fraternelle ? Amicale. Je pouvais la considérer comme une bonne amie, une amie fidèle mais cela n’empêchait pas d’éviter des paroles septiques et moqueuse. Lydia restait Lydia et elle aime bien faire ressentir aux gens quand ils sont inférieur, minable. Et même sans elle, je le ressentais. Je n’étais pas présentable ainsi. J’aurais pu avoir de la boue sur le visage, cela aurait juste rajouté un petit côté sauvage de mon habilement. Mais la boue séchée avait toujours été une galère à retirer. Autant éviter de se frotter le visage jusqu’au sang. Les vêtements trempés étaient nettement mieux que de la boue. Mais j’aurais préféré aussi avoir le choix de ne pas avoir fait un tour dans une quelconque piscine ou un quelconque lac. Continuant de grelotter devant elle, je souriais légèrement à sa réplique, me disant que j’aurais pu avoir bien pire qu’un ‘respire un peu’. Pour lui montrer que je lui obéissais pour l’instant, je pris une inspiration exagérée, la gardant un instant dans mes paumons avant de l’expiré lentement comme certains exercices de sport le demandaient. Et bizarrement, je me calmais presque aussitôt. Pour le temps d’une seconde, rien ne se baladait dans mon esprit, je me concentrais juste sur ma respiration en oubliant un peu mon hôte forcé. Lorsque je repris pied sur terre, je la vis chercher dans une armoire alors qu’un courant d’air m’appris que je n’avais plus de haut. C’était nouveau ça. Elle s’était donc permis de me déshabiller à moitié.

Ce qui aurait dû me déstabilisé à un moment ne me fit absolument rien alors que je me dépêchais d’entrer dans la salle de bain, retirant avec quelques soucis le reste de mes affaires. Et ce fut lors de mon combat avec mes chaussettes que je me rendis compte que je n’avais aucune chaussure et que mes pieds avaient subis le terrain rocheux et végétal d’une forêt. Grimaçant légèrement en évitant de m’appuyer sur mes pieds, je retirais mon boxer pour le jeter plus loin avant de, d’un commun accord avec mon cerveau, le remettre. Si elle n’avait pas de sous vêtement pour homme, je garderais celui-là, tant pis. Je ne voulais sûrement pas mettre un pantalon sans un sous vêtement, j’avais essayé une fois, pas deux. Obéissant à ses dires, j’ouvris lentement la porte, l’entrouvrant légèrement, assez pour prendre les vêtements avant de la fermer. Je soupirais un peu avant d’enfiler les vêtements avec un peu de réticence. Le t-shirt était encore plus large que les sweet que je mettais, j’avais l’impression d’être un nouveau-né enveloppé dans le t-shirt d’un géant. Grimaçant légèrement, j’enfilais le pantalon de sport, serrant au maximum les deux fils d’ajustement. J’avais l’impression de ressembler aux enfants qui essaient les vêtements de leurs parents pour essayer de devenir grand, adulte. Soupirant une énième fois, je sortis pour faire face à Lydia. Bon, rectification, j’étais plus ridicule que trempé. « C’est trop grand pour moi. Tu n’aurais pas les vêtements d’un petit copain ou je ne sais quoi qui traîne et à ma taille ?» Hasardais-je alors que j’entreprenais de retirer le t-shirt, me battant avec les coutures qui semblaient me faire payer quelques choses que je n’avais même pas fait. Après moult efforts, je jetais le t-shirt plus loin avant d’entreprendre de retirer le jean, faisant glisser la braguette avec des mouvements presque sensuels. Mais ce n’était pas de ma faute, c’était la faute d’une vidéo que j’avais regardé il y a quelque temps. Je m’étais entraîné à remettre les mouvements de ce strip-teaseur coacher.